Lorsque l’on souhaite ériger une clôture ou un mur mitoyen, il est primordial de connaître les règles de hauteur légales afin d’éviter tout litige avec ses voisins ou des complications administratives. Ces règles varient en fonction de la localisation de votre terrain et de certaines spécificités locales. Cet article vous guide à travers ces réglementations pour vous assurer que votre projet respecte la législation en vigueur.
Hauteurs limites selon la population de la commune
La hauteur maximale autorisée pour une clôture ou un mur mitoyen dépend largement de la taille de la commune où se situe la propriété. En général, il existe deux grandes catégories : les communes de moins de 50 000 habitants et celles de plus de 50 000 habitants.
Dans les communes de moins de 50 000 habitants, la hauteur minimale requise pour une clôture, y compris son chaperon, est de 2,60 mètres. Cette mesure permet de garantir une certaine intimité tout en respectant les normes esthétiques et urbanistiques locales.
Pour les communes de plus de 50 000 habitants, la hauteur minimale peut aller jusqu’à 3,20 mètres. Cette augmentation tient compte des besoins accrus en matière de confidentialité dans des zones plus densément peuplées.

Hauteurs spécifiques et dérogations locales
Il est important de noter qu’en dépit de ces règles générales, certaines communes peuvent adopter des réglementations spécifiques concernant la hauteur des clôtures et des murs mitoyens. Il est donc recommandé de vérifier auprès de votre mairie les dispositions particulières qui pourraient s’appliquer à votre terrain.
Par ailleurs, en l’absence de règles locales spécifiques, le Code civil établit une hauteur minimale de 2,50 mètres pour une clôture non végétale (et son chaperon) dans le but de garantir une séparation adéquate entre propriétés voisines.
https://www.youtube.com/watch?v=72XQbuobDwg
Obligations administratives et démarches
Avant de démarrer la construction de votre clôture ou mur mitoyen, il est obligatoire de déposer une déclaration préalable de travaux à la mairie si la hauteur du mur excède 2 mètres. Cette démarche administrative permet de s’assurer que votre projet est conforme aux règlements d’urbanisme en vigueur. Une fois la déclaration acceptée, vous pourrez procéder à la construction. En cas de refus, des ajustements devront être apportés pour se conformer aux exigences légales.
Murs mitoyens et respect de la copropriété
Les murs mitoyens, partagés entre deux propriétés, nécessitent une attention particulière. La construction, l’entretien et la réparation de ces murs doivent être réalisés en accord avec le voisin concerné. La réglementation impose souvent une hauteur standard mais permet des accords particuliers entre copropriétaires.

En cas de désaccord
Si un désaccord survient quant à la hauteur ou l’entretien du mur mitoyen, il est conseillé de chercher une solution amiable. En cas d’échec, les parties peuvent recourir à une médiation ou, en dernier recours, saisir le tribunal compétent pour trancher le litige.
Conclusion sur la réglementation des hauteurs de clôture
Respecter les hauteurs légales des clôtures et murs mitoyens est essentiel pour maintenir de bonnes relations de voisinage et éviter les sanctions administratives. En résumé, la hauteur autorisée varie selon la taille de la commune où vous résidez et peut être soumise à des réglementations spécifiques locales. Ne pas oublier la déclaration préalable de travaux si nécessaire permet de s’assurer que tout est en règle avant de commencer la construction.
